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Ghislaine émue pendant le culte

          Bonjour à tous et à toutes.

     La plupart me connaissent déjà. Merci d’être là en ce jour important pour moi.

           Je vais donc vous en dire un peu plus sur ma rencontre avec le Seigneur.

     J’ai été élevée dans la tradition catholique comme c’était la coutume à l’époque de mon enfance. On ne priait pas, on ne parlait pas du Seigneur à la maison.

     A l’âge adulte, mai 68 aidant, je me suis éloignée de l’Eglise et de ses pratiques sans toutefois oublier totalement le Seigneur que je priais trop peu, c’est sûr, et d’une manière qui s’approchait plus de la superstition que de la foi. Je remettais toujours à plus tard un approfondissement spirituel. A la retraite, me disais-je, j’aurai le temps.

     Aujourd’hui, je me rends compte que j’avais « tout faux ». J’ai gâché beaucoup d’années en me tenant loin de Seigneur. D’où des effets négatifs. Je vais citer un exemple parmi d’autres. Je ne comptais que sur moi-même pour régler les problèmes tant pour ma vie familiale que professionnelle. Péché d’orgueil, de la toute-puissance: d’où une vie taraudée par des angoisses constantes, de peurs continuelles, un sentiment de culpabilité, de doute. Ai-je pris les bonnes décisions ? Ai-je été à la hauteur ? J’aurais voulu protéger mes enfants de tout ! Alors que le Seigneur était là, tout près de moi, prêt à m’accueillir… Il aurait suffi que je dise oui !

       Dieu m’a toujours protégée malgré mon éloignement, et il avait Son projet pour moi. Il a été patient, car effectivement, une fois la retraite venue, je me suis mise en recherche : « un vrai moulin à vent ! » m’a dit une amie catholique… recherche intellectuelle, conférences bibliques, il me fallait des preuves ! Sans doute pas la meilleure méthode !

     Je passe sur une période avec mes amis bouddhistes. Le vrai premier choc, je l’ai eu avec mes amis juifs lors d’enseignements à la synagogue. J’ai envié leur foi sans doute. Pourquoi eux et pas moi ? Douter pour eux était incongru, et cette question ne se posait pas.

      Alors sur une longue période –un an ou plus, je ne me souviens plus - je demandais chaque jour au Seigneur qu’il me donne une foi sans doutes. Et le Seigneur m’a exaucée !

     Un matin au réveil, c’était comme si une eau vive m’avait inondée, et j’ai eu la ferme conviction, absolue, indiscutable, que Dieu existait vraiment. Les mots ne peuvent pas exprimer l’éblouissement et la gratitude ressentie à ce moment-là.

     Mais ce n’était qu’une première étape. Le Seigneur faisant « tout à merveille », comme dit Gérard Peillon, il n’en avait pas fini avec moi.

     Notre fils Rémi avait entre temps accepté le Seigneur en son cœur, et il m’a posé les bonnes questions du genre : « Qu’est-ce que la nouvelle naissance ? », dont je n’avais aucune idée dans mon ancienne Eglise… ou encore : « Tu veux connaître le Seigneur et tu n’as pas lu sa Parole en entier ». (c’était juste), et d’autres questions encore…

      Les discussions furent vives, mais Rémi a persévéré avec douceur et…vous savez la suite !

      Le Seigneur a guidé mes pas vers l’église baptiste du Chesnay, et j’ai cheminé grâce à vous mes frères et sœurs en Christ, grâce à nos deux pasteurs. Merci à tous ! Vous m’avez appris à lire la Parole avec le cœur, à passer du temps dans la prière avec le Seigneur. Ma demande de baptême est venue ensuite tout naturellement.

        Maintenant, ma vie a totalement changé. J’ai accepté le Seigneur, je lui fais totalement confiance, je lui remets tout, et c’est une libération. Il guérit mes angoisses. Il me rassure et met la paix dans mon cœur.

     J’ai conscience que je ne suis qu’au début d’un parcours avec Jésus.

     Je le reconnais comme mon Seigneur et mon Maître et seul intercesseur après du Père. Il m’a sauvée pour l’éternité en versant à la croix son sang pour mes péchés. Je veux le suivre et apprendre de sa Parole pour le temps qu’il me laissera à vivre.

       Merci Seigneur pour ton si grand Amour.

                                                                                                   Ghislaine Cordé

Guy Cordé rendant son témoignage avant de passer par les eaux du baptême

        Je m’appelle Guy Cordé, et j’ai 80 ans.

        J’ai toujours été catholique, mais depuis deux ans, mon fils Rémi, ici présent, m’a orienté vers la Bible. Il m’en a offert deux exemplaires, dont un avec de gros caractères pour mes yeux fatigués.

       Depuis ce temps-là, je lis ma Parole de Dieu tous les matins et tous les soirs. Rémi m’a également fait connaître Jésus, et, cerise sur le gâteau, une Eglise Baptiste est à deux minutes de chez nous. Là, j’ai reçu un accueil très chaleureux. De plus, cette église est animée par Anniel et William, deux pasteurs formidables !

       Avant de rencontrer Jésus, ma vie se déroulait sans que je me pose de questions, et, comme tout le monde, j’ai péché. J’ai également vécu des moments difficiles, surtout pendant la guerre d’Algérie : au cours des opérations militaires, des camarades ont été tués ou blessés à côté de moi. A quelques secondes près, j’ai risqué ma vie lors des explosions de bombes dans les bars ou les autobus. Je suis passé plusieurs fois au travers des balles lors des mitraillages. J’ai échappé à plusieurs attentats individuels.

        J’ai toujours cru que j’avais beaucoup de chance ! Mais la vérité, c’est que la bonne main de Jésus était sur moi. C’est Lui qui m’a sauvé la vie plusieurs fois, et maintenant je le remercie sans arrêt.

       Je le remercie également de m’avoir donné une bonne santé, une femme merveilleuse, Ghislaine, et de gentils enfants et petits-enfants. Je le remercie aussi de m’avoir protégé des accidents lors de mes nombreux trajets en voiture.

        Ce qui a changé depuis que je connais Jésus, c’est mon comportement envers mon prochain. Par exemple, quand je recevais une gifle, j’en rendais deux. Maintenant, je ne me rebiffe plus. De même, si l’on médit à mon sujet, que l’on raconte des mensonges et des méchancetés non fondées sur moi, je ne réponds pas, et je laisse le Seigneur punir ces langues de vipère.

        Par mon baptême, je me débarrasse de mon ancienne peau, et je témoigne de ma nouvelle naissance, comme Jésus qui est ressuscité après sa mort sur la croix pour effacer tous nos péchés. C’est le passage de la mort à la vie.

      Je veux suivre le chemin droit que me trace Jésus, obéir à ses commandements et ne plus pécher. Je lui demande de m’aider à chaque difficulté, de me donner la sagesse, l’intelligence, la droiture. Je veux le prier chaque jour et l’aimer, car le Seigneur Jésus est mon refuge et mon rocher.

       Merci à tous ceux qui sont à mes côtés pour ce moment de baptême capital pour mon avenir.

                                                                                                             Guy Cordé

      « Christ est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin et à ceux qui étaient près. A travers lui, en effet, nous avons les uns et les autres accès auprès du Père par le même Esprit. Ainsi donc, vous n'êtes plus des étrangers ni des résidents temporaires ; vous êtes au contraire concitoyens des saints, membres de la famille de Dieu. » (Ephésiens 2 : 17-19)

        Alors que nous regardons les nouvelles à la télé ou que nous lisons les journaux, on peut lire et voir comment de par le monde, des murs sont érigés créant des frontières souhaitées infranchissables entre les pays. Les divisions et les tensions entre les peuples et les nations semblent grandir et surgir de toutes parts. La colère, la peur, l'incompréhension, la haine même, peuvent apparaître.

        Dans ce passage d'Ephésiens 2, l'apôtre Paul rappelle un message fondamental : Christ est venu apporter la paix. Il est venu pour ériger des ponts qui permettent la communication de son amour ; des ponts qui permettent de vivre Son pardon et de marcher vers la réconciliation avec Dieu, mais aussi les uns avec les autres.

         Christ est venu pour ériger des ponts qui mènent vers la lumière de l'Espérance : une lumière d'Espérance qui éclaire dans la nuit de même qu'au travers des tempêtes de la vie.

         Au travers de ce passage, l'apôtre Paul rappelle que l'accès auprès de Dieu le Père céleste se fait par le même Esprit. Cela signifie que l'invitation de Dieu à se retrouver en Sa présence et à être en relation avec Lui par son Fils Jésus-Christ, est une invitation pour tous. Son amour ne fait pas de favoritisme, et n'est pas réservé à certains. Son amour est vraiment pour tous.

        Mais comme l'amour ne peut jamais être forcé sur quelqu'un, Dieu ne force pas son amour sur le monde. Son amour est là, inconditionnel, toujours présent, infini. Il démontre la confiance qui peut être mise en Lui, qu'Il est fidèle, et se sentira toujours concerné par Sa création. Mais c'est à chacun d'aimer Dieu en retour...ou pas.

    On a aussi dans ce passage la notion que lorsqu'on donne sa vie à Jésus-Christ, lorsqu'on prend l'engagement de le suivre et de marcher dans ses pas, nous vivons alors un bouleversement de notre vie des plus extraordinaires. En effet, Christ est aussi le pont vers l'horizon céleste. Cela signifie que nous ne sommes alors plus des étrangers ni des résidents temporaires. Nous devenons concitoyens des saints, membres de la famille de Dieu !

      Cela signifie qu'en toutes circonstances, nous sommes exhortés à porter nos yeux vers Christ et Son royaume. En recentrant notre vie sur Christ, nous ne pouvons plus regarder les épreuves traversées de la même manière. Nous les regardons avec le regard de Christ, avec Son pardon, Son amour, Sa réconciliation, Sa lumière de Paix et d'Espérance.

      En ce temps où notre monde fait face à de nombreuses attaques qui touchent au coeur de l'être, prions que Christ qui est notre paix, vienne ériger des ponts de solidarité et de vivre-ensemble centrés sur le respect mutuel de l'autre.

      Et tout particulièrement en cette période de l'année où nous nous rapprochons de Noël et de la célébration de la naissance de Christ venu pour nous sauver par son amour et son pardon, que la lumière de Christ apporte transformation dans les coeurs humains et vienne renouveler nos âmes!

                                                                                                            Ilena Hatton

                                                                                        pasteure de l'église baptiste de Sens

"J'accepte aujourd'hui ce prix avec [...] une foi audacieuse en l'avenir de l'humanité.

Je refuse de croire que l'être humain n'est qu'un fétu de paille ballotté par le flot de la vie, sans avoir la possibilité d'influer en quoi que ce soit sur le cours des événements.

Je refuse d’admettre que l'humanité soit si captive de la nuit sans étoile du racisme et de la guerre que l'aurore radieuse de la paix et de la fraternité ne puisse jamais devenir une réalité […]

Je crois que la vérité désarmée et l'amour désintéressé auront réellement le dernier mot. C’est pourquoi, même vaincu provisoirement, le bon droit demeurera toujours plus fort que le mal triomphant.

Je crois fermement que, même au milieu du fracas des obus et des balles qui sifflent, il y a place pour l'espoir de lendemains plus lumineux.

J’ai l’audace de croire qu'un jour tous les habitants de la terre pourront bénéficier dans leur vie de […] la dignité, de l'égalité et de la liberté.

Je crois que des hommes inspirés par l'amour du prochain pourront reconstruire ce qu'on détruit des hommes inspirés par l'amour de soi.

Je continue de croire qu'un jour viendra où l'humanité s'inclinera devant les autels de Dieu pour recevoir la couronne de la victoire sur la guerre et l'effusion de sang, où la bonne volonté rédemptrice et non-violente deviendra un jour la loi sur terre […]

"Et le loup habitera avec l'agneau et chaque homme s'assiéra sans crainte sous sa propre vigne ou son propre figuier, et personne n'aura plus de raison d'avoir peur".

Je crois fermement que nous vaincrons.

La foi peut nous donner le courage de faire face aux incertitudes du futur. Elle donnera à nos pieds fatigués une force nouvelle pour poursuivre notre route vers la cité de la liberté..."

        A nouveau cette année, notre pays vient de connaître l'horreur du terrorisme, sombre, froid, aveugle et aveuglé. La France, où l'état d'urgence vient d'être décrété, se réveille dans la douleur, la peine et le deuil.

      Au-delà de l'indignation, de la tristesse et de l'incompréhension, la Fédération Baptiste dit toute sa compassion aux victimes et aux familles touchées directement par ces attentats meurtriers. Elle encourage toutes nos églises à se mobiliser dans des actions d'accompagnement et de soutien, comme dans la prière.

      La Bible nous invite à une prière empreinte de vérité et d'amour, d'engagement et d'authenticité.

     "Il faut faire des demandes à Dieu, le prier, le supplier et le remercier pour tous les êtres humains. Il faut prier pour ceux qui nous gouvernent et pour toutes les autorités. Alors nous pourrons mener une vie calme et tranquille en étant fidèles à Dieu et en nous conduisant bien. Voilà ce qui est beau et ce qui plaît à Dieu notre Sauveur. Il veut que tous soient sauvés et arrivent à connaître la vérité... Que tous prient partout, en levant les mains vers le ciel. Ils doivent le faire avec un coeur pur, en abandonnant toute colère et toute dispute." 1 Timothée 2:1-8 

Prions pour les victimes et leurs familles.

Prions pour nos autorités et notre gouvernement.

Prions pour le personnel médical mobilisé.

Prions pour nos forces armées déployées sur le territoire et à l'étranger pour sécuriser notre pays. Prions pour nos aumôniers en charge d'accompagner celles et ceux qui, dans l'armée, dans les hôpitaux, dans les aéroports, dans les prisons, ont besoin d'entendre une parole évangélique. Prions pour nos ennemis.

Prions pour notre pays.

Prions que Dieu nous garde de tout mal à l'extérieur comme à l'intérieur de nous-mêmes.

De nombreux messages de solidarité et de soutien nous sont déjà parvenus de la part de nos partenaires étrangers.

Nous les remercions pour leurs prières et leurs manifestations fraternelles.

La bonté est plus forte que le mal

L'amour est plus fort que la haine

La lumière est plus forte que les ténèbres

La vie est plus forte que la mort

La victoire est nôtre,

par Celui qui nous a aimés.

                Desmond Tutu

Tiana témoignant de sa foi avant de passer par les eaux du baptême

          Auparavant, je pensais croire en Dieu. En effet, mes parents m'avaient fait baptiser quand j'étais bébé. Quand j'étais enfant, ma mère m'emmenait régulièrement au culte. J'étais inscrite à l'école de dimanche. J'étudiais dans une école catholique où la religion occupait une place primordiale. Je connaissais quelques histoires bibliques et leurs moralités. J'avais appris l'histoire de la naissance de Jésus, de ses miracles, de sa mort et de sa résurrection. Je fêtais Noël, Pâques.

            A 20 ans, je décidais de recevoir la confirmation qui permettait de participer à la Sainte Cène. Je pensais croire en Dieu car je priais sincèrement Dieu et je sentais vaguement son intervention divine aussi bien dans les moments difficiles que dans les heureux événements qui jalonnaient ma vie. Toutefois, je passais par des moments de questionnement auxquels je ne trouvais pas forcément de réponses. J'étais partagée entre les théories scientifiques et les dogmes religieux, perdue entre les messes ou cultes très ritualisés et ceux qui me semblaient très chaotiques. Je traversais des périodes de révolte. J'avais des moments de doute.

              Ce qui était certain, c'était mon désir de connaître Dieu. Je voulais connaître la Vérité.

                  Puis un jour, une amie de la faculté voulait m'annoncer une bonne nouvelle. Je m'attendais à une bonne nouvelle du genre : Nous avons gagné au loto. Qu'elle n'était pas ma surprise quand elle me parlait de Jésus. Malgré des années de pratique, c'était la première fois que quelqu'un me parlait de Jésus avec une telle importance, qu'on me parlait de la faiblesse humaine avec une telle honnêteté et de la grâce de Dieu avec une telle assurance ! J'étais impressionnée et je lui demandais comment elle savait tout cela. Elle me répondait que tout était dans la bible, la Parole de Dieu.

             Ma conversion ne fut pas immédiate. Il fallait que je passe par une épreuve douloureuse pour me souvenir de ces paroles. C'est ainsi que j'ai décidé d'acheter une bible et de la lire entièrement. Je n'étais pas encore convaincue quand j'ai ouvert les premières pages. J'étais prête à relever toute illogique, toute contradiction pouvant se cacher dans ces textes qui, après tout, étaient écrits par des hommes.

           En revanche, avant chaque lecture, je priais Dieu pour qu'il se révèle s'il existait vraiment. Et il a répondu à ma prière. En effet, tout ce qui me semblait incompréhensible auparavant paraissait clair dans mon esprit.

      J'ai enfin compris que croire en Dieu ne s'agissait pas seulement d'admettre son existence, de lui soumettre une liste de demande ou de lui demander de l'aide quand tout va mal. Croire en Dieu consiste à lui obéir et mettre toute sa confiance en lui, à l'instar d'Abraham, de Noé, de Moïse, de Joseph et de tous les personnages bibliques. J'ai compris que l'homme est faible, qu'il a tendance à s'éloigner de Dieu quand tout va bien et à se souvenir de lui dans les moments difficiles, comme les israélites.         

        J'ai compris que malgré cela, Dieu nous aime et qu'il a envoyé Jésus pour mourir avec nos pêchés, que Jésus a vaincu la mort pour nous sauver, que cette grâce est un don totalement gratuit. J'ai appris que Dieu ne veut pas d'une foi tiède mais d'une personne convaincue et engagée. J'ai enfin senti sa présence dans ma vie. Aujourd'hui, je ne suis toujours pas une femme parfaite.

          Chaque jour est un combat contre les faiblesses humaines et les ruses du diable. Mais une chose est sûre c'est que aujourd'hui, j'appartiens à Dieu et Dieu combat à ma place si primo, je lui laisse la place et deuxio, si je prends le bouclier qu'il laisse à ma disposition c'est à dire la prière, la Bible qu'est sa parole et dernière découverte : la fraternité qui unit la communauté chrétienne.

                                                               Tiana Ramelson Hélias

                                         Dimanche 18 octobre, à 15h:

       Culte avec baptêmes dans les locaux de l'église protestante du Nazaréen,

                            15 rue du peintre Lebrun, à Versailles

                                  Bienvenue à tous et à toutes!

                                                    Attention!

          C'est un endroit où il est très difficile de se garer, à cause de la proximité du Château de Versailles.            

Prévoyez de venir une demi-heure à l'avance afin de trouver une place de stationnement en temps et en heure!

          Et n'oubliez pas de vérifier sur les horodateurs si la place que vous avez trouvée est payante ou pas... dans certaines rues, il faut payer le dimanche...

                                Dimanche 27 septembre: dimanche des solidalités!

          Nous avons eu la joie d'accueillir le Secrétaire Général de la Fédéraion des Eglises Evangéliques Baptistes dont notre communauté fait partie, le pasteur Marc Deroeux accompagné de sa femme Cathy.

          Il nous a rappelé que ce n'est pas d'aujourd'hui que notre Fédération se préoccupe des plus pauvres de nos sociétés modernes et accueille les réfugiés qui viennent demander asile sur notre sol français.

         Après des décennies d'un travail social régulier et besogneux mais restant tout de même limité à chaque église locale, l'ABEJ, Association Baptiste pour l'Entraide et la Jeunesse a été créée au lendemain de la deuxième guerre mondiale pour fédérer les efforts entrepris localement et élargir cette action sociale à un plan national.

           Prions pour le ministère de notre Secrétaire Général et le travail de toute l'équipe du siège de notre Fédération et sachons être à l'écoute des souffrances de nos contemporains!

           Beaucoup de gens dans notre monde ont du mal à donner… pour rien… Je me souviens d'une église où, au printemps, avait lieu un Bric-à-Brac annuel qui servait à renflouer le fonds de solidarité de la communauté. J'avais alors trouvé un peu curieux que certains acheteurs ait le front de demander qu'on leur délivre, en fin d'achats, une attestation de don à l'association cultuelle qu'était l'église, espérant ainsi faire baisser leurs impôts. Et quelle surprise aussi au vu de la réaction d'agressivité qui suivait le refus poli mais ferme qui leur avait été opposé!

          Donner à fonds perdu, que ce soit aux organismes caritatifs, à l'église, aux personnes nécessiteuses que nous rencontrons… Certains le font tout naturellement. Mais pour d'autres, c'est tout un apprentissage!

           Cependant, même si, dans les Evangiles, Jésus dit à ses disciples de donner sans espoir de retour, il continue tout de même avec ces mots: "Donnez et vous recevrez."(Luc 6: 35-38)

          Et c'est vrai qu'on peut tout de même recevoir en retour un sourire, un merci, un regard reconnaissant…

          Un petit pasteur de campagne américain dont jamais personne n'a entendu parler, David Wilkerson, est un jour touché au plus profond de son être par une simple photo de couverture de "Life magazine". C'est la photo d'un adolescent mort d'une overdose d'héroïne dans un quartier mal famé de New York.

             Ce jour-là," le jeune pasteur provincial maigrichon", comme beaucoup de médias l'appelleront par la suite, décide de consacrer sa vie à l'évangélisation et au relèvement du plus grand nombre possible de ces jeunes drogués promis à une mort certaine et affreuse.

             Dans le film "La croix et le poignard" qui relate notamment sa rencontre avec le chef de gang Nicky Cruz et la conversion fracassante de ce dernier, il y a une scène frappante où David est interpellé par un jeune qui vit dans la misère la plus extrême de cette ville tentaculaire qu'est New York. "Je n'ai pas de chaussures" lui dit-il. Les vôtres me plairaient bien." Et David de les lui donner et de rentrer chez lui pieds nus…

              Cinquante ans plus tard, David Wilkerson est vieux et malade. Un jour qu'il est emmené en urgence à l'hôpital , le voilà obligé de marcher dans les couloirs en chaussettes. Il a oublié ses chaussures à la maison. C'est alors qu'un autre patient, pris de compassion pour le vieil homme aux pieds nus, s'approche de lui: "Monsieur, je vous en prie, prenez mes chaussures. Je peux m'en procurer une autre paire…"

               Quel émouvant retour: cinquante ans plus tard!

                                                                                                           Anniel Hatton