Christ est ressuscité! Il est vraiment ressuscité!

Venez célébrer Pâques avec nous aujourd'hui à 10h30!

Bienvenue!

       Le 4 avril 1968, Martin Luther King était assassiné à Memphis, aux Etats-Unis. Le prédicateur africain-américain non-violent, frappé par une balle, tombait sous les coups de la violence.

          La veille de sa mort, il disait : « Comme tout le monde, j’aimerais vivre longtemps. Mais je veux simplement faire la volonté de Dieu. »

           La méditation suivante, lue mercredi soir, lors de notre temps de partage et prière de la semaine sainte, est tirée d’un de ses sermons, « L’amour en action » publié dans l’ouvrage intitulé « La force d’aimer » (Casterman, Paris, 1964)

        "Le moment de l'épreuve arrive. Le Christ, l'innocent Fils de Dieu, est étendu sur une croix dressée, en une douloureuse agonie.

             Quelle place y a-t-il encore pour l'amour et le pardon ? Comment Jésus réagira-t-il ? Que va-t-il dire?

           La réponse à ces questions éclate avec une splendeur majestueuse. Jésus redresse sa tête couronnée d'épines et s'écrie, en ces paroles aux proportions cosmiques :

               "Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font."

          C'est l'heure la plus belle de Jésus ; c'est sa réponse céleste à son rendez-vous terrestre avec le destin.

         Nous percevons la grandeur de cette prière en la confrontant avec la nature ... La nature ne pardonne pas, elle ne peut pas pardonner... Nous vivons selon une philosophie qui veut que la vie consiste à venger ou à sauver la face. Nous nous inclinons devant l'autel de la revanche...

      Du haut de la croix, Jésus a proclamé solennellement une loi plus haute. Il savait que la vieille philosophie de l'oeil pour l'oeil laisserait chacun aveugle. Il n’a pas cherché pas à vaincre le mal par le mal. Il a vaincu le mal par le bien. Crucifié par haine, il a répondu par l'amour.

 
Quelle leçon magnifique !

          Les générations peuvent naître et disparaître, les hommes continuer à adorer le dieu de la vengeance... mais toujours un appel lancinant nous viendra de cette noble leçon du Calvaire :

        Seule la bonté peut extirper le mal, seul l'amour peut vaincre la haine."

       En cette semaine sainte 2019 qui restera mémorable à bien des égards, nous voulons nous souvenir que la croix, symbole suprême d'amour, demeure pour nous un signe d'espérance et non de fin.

      Cette grande cathédrale qu'est Notre-Dame de Paris, faite patiemment par la main de l'homme, a été en grande partie détruite par le feu en quelques heures, bouleversant les coeurs de toutes sortes d'hommes et de femmes, chrétiens et non-chrétiens.

     Et pourtant, au milieu des décombres, reste la croix, intacte, symbole de la présence divine dans les catastrophes de l'existence, au milieu des décombres de nos vies.

      Par la mort de Jésus, la croix, terrible instrument de torture, est transformée en signe d'espérance et reste le symbole par excellence de notre foi en Dieu.

      Michel Aupetit, archevêque de Paris, remettait les priorités du chrétien bien à leur place en ces termes le lendemain de l'incendie de la cathédrale:

      "Nous avons perdu la beauté de l'écrin, mais nous n'avons pas perdu le bijou qu'elle contenait: le Christ présent dans sa Parole et dans son corps livré pour nous... 

      Et encore: "Notre espérance ne nous décevra jamais, car elle est fondée, non sur des édifices de pierre, toujours à reconstruire, mais sur le Ressuscité qui demeure à jamais."

                                                                                                                    Anniel Hatton

        Même si on est d'accord avec le message proclamé, a-t-on le droit de dégrader des biens publics?

         C'est la question que se posent les auteurs de l'article ci-dessous, suite à la profusion de tags "Jésus sauve" rencontrés dans tous les quartiers de Paris depuis un certain temps...

  « Pour la route, ne prenez rien avec vous, sauf un bâton : pas de pain, pas de sac, pas d’argent dans votre poche. »          Marc 6:8

          « Devenez disciple, puis apôtre!

         D’abord nourrissez-vous à la parole du maître, recevez de lui lumière, confiance, énergie, puis partez, envoyé pour partager les effets de sa puissance de vie.

        C’est cela la mission : en premier lieu l’appel, l’invitation, la formation ! Puis la grande aventure de la rencontre, de l’écoute et de l’échange, des actes de témoignage, des confrontations pas toujours faciles !

         Mais l’un et l’autre déplacement implique des séparations, une ascèse.

          Car pour prendre conscience de la force que donne le Christ ressuscité, il faut se débarrasser des lourdes valises et des préoccupations qui nous prennent la tête. Afin de mieux se concentrer, réfléchir, méditer, prier, aller à l’essentiel.

         Alors voyagez léger, avec juste le bâton du marcheur – qui sert aussi à se défendre au cas où ce serait nécessaire.

          Pour le reste – comme certains pèlerins l’ont expérimenté, le besoin d’hospitalité forcera la rencontre, et ceux qui vous accueilleront pourront vous considérer comme un fardeau gênant ou comme un cadeau inespéré !

                 Dans le premier cas ne germera que la poussière, symbole de finitude.

            Mais si vous êtes accueillis comme un cadeau surgira le miracle de la vie, qui est joie et guérison.

            Et votre bâton rappellera le bâton de Moïse, quand il frappa le rocher pour en faire jaillir de l’eau et désaltérer les enfants de son peuple au désert. »

                                                                   Pasteure Florence Taubmann

    Notre culte du 7 avril avait pour thème "Le secret que Dieu nous a dévoilé", secret que nous pouvons transmettre largement et abondamment autour de nous... Pour conclure sa prédication, le pasteur William Hatton nous a invités à répondre à l'appel que le Seigneur nous a adressé qui est d'être "ambassadeurs pour Christ".

         Les jeunes missionnaires Hannah Frazier et Emily Borden, dont nous avions entendu le témoignage il y a quelques semaines, ont aussi chanté leur foi au cours de ce culte.

         Puis, après le repas fraternel, Eric Underwood, missionnaire dans la même équipe, nous a entraînés dans une formation interactive sur le témoignage: comment témoigner de notre foi courtement en disant l'essentiel afin qu'il soit plus percutant et qu'il résonne mieux autour de nous?

      Dans la même ligne, l'éditorial de ce mois-ci de Marc Deroeux, Secrétaire Général de la FEEBF, vient nous interpeller et nous encourager. Pour y accéder, cliquer sur le lien ci-dessous: