Publié le 25 Avril 2024

 

Cet extrait de psaume de remerciement après une délivrance est comme un copié-collé de 2 Samuel 22: 29-34, où on retrouve tels quels les mêmes mots et les mêmes idées dans le même ordre.

C'est un petit texte charnière qui relie deux parties de ce psaume et rappelle en quelques mots incisifs ce qu'est personnellement Dieu pour le psalmiste.

Ce psalmiste, c’est David. Il a vu Dieu le libérer à main forte des attaques de Saül et il clame sa reconnaissance.

Il s'adresse donc à Dieu qu'il reconnaît à la fois comme source de lumière, de force et d'énergie, et comme protection.

On peut relever dans ces quelques versets quatre mots-clés très évocateurs dans le vocabulaire biblique: lampe, bouclier, abri, rocher, et qui peuvent nous parler à nous aussi en 2024.

Pour nous qui vivons souvent dans un monde rempli de violence, de tromperies et d'obscurité, Dieu est générateur de lumière.

Nous qui sommes souvent attaqués pour notre foi, nous trouvons face à nous un Dieu qui sait se montrer protecteur.

Lorsque nous n'avons pas de point de chute, ce Dieu si attentif à ce qui se passe dans notre vie nous accueille.

Si nous nous sentons faibles et chancelants, il nous fortifie, et nous donne des points d'appui auxquels nous rattraper, ou qui nous permettent de retrouver une bonne assise.

Qu'il en soit loué et béni!        

                                                                                            Anniel Hatton

 

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Publié le 20 Avril 2024

          

           C'est l'apôtre Paul qui parle ainsi. Même s'il n'a pas rencontré Jésus de visu, même si sa conversion a eu lieu après la mort et la résurrection de Jésus, il a été saisi par lui.

Ce n'est pas sur la foi de la parole de quelqu'un d'autre qu'il s'est converti, mais c'est par une rencontre personnelle sur le chemin de Damas.

Il a été frappé comme par la foudre alors qu’il était en route pour aller persécuter des chrétiens.

Ce jour-là, Jésus l'a touché comme il a touché les souffrants de tous bords, les malades, les angoissés, les questionneurs qui venaient à lui.

 Jésus l'a touché intérieurement, occasionnant un bouleversement total dans sa personnalité. Jésus l'a touché au plus profond de lui-même, occasionnant un revirement complet dans sa manière de croire en Dieu, dans sa façon de vivre au quotidien, dans les buts qu'il avait donnés à son existence.

Et grâce à cette rencontre, cet homme qui s'efforçait d'éradiquer l'Eglise est devenu serviteur de celui qu'il combattait et défenseur de la première communauté chrétienne.

Cet homme intolérant au cœur endurci par le désir d’en découdre avec ceux qui ne croyaient pas comme lui, cet homme qui ne respirait que la violence est devenu un homme de paix et de prière, intercédant pour tous ceux qu'il croisait sur sa route.

Alors, sachons, nous aussi prier pour ceux qui, dans notre monde, croient vivre pour Dieu en semant la haine et la mort partout où ils passent.

Prions pour ceux qui croient plaire à Dieu en tuant et massacrant tous ceux qui se dressent sur leur passage.

Prions pour ceux qui ne respirent que la violence et s’attaquent aux innocents de tous bords.

Prions pour eux afin que le Seigneur intervienne dans leur vie et les transforme de fond en comble en messagers de l'évangile de Jésus-Christ comme il l'a fait pour l'apôtre Paul.

                                                                                             Anniel Hatton

 

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Publié le 5 Avril 2024

tiré des "Nouvelles de la Communauté de Caulmont", n°206, p.8

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Publié le 31 Mars 2024

Avant le culte à l'Eglise du Chesnay,

office oecuménique de Pâques à 8h30 devant le Château de Versailles...

Avec le changement d'heure, il a fallu se lever plus tôt!

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Publié le 30 Mars 2024

 

         C’est le premier jour de la semaine.

              Le cœur lourd d’un chagrin sans bornes, le visage ravagé par le désespoir, l’esprit comme engourdi de douleur, elles avancent d’un pas pesant vers le tombeau de Jésus.

       Pour Marie de Magdala, Marie mère de Jacques, et Salomé, l’espoir appartient au passé. Jésus, le prophète venu de Nazareth, cet homme aux discours si profonds et si chaleureux, est mort. Pour toute consolation, il ne leur reste que ce corps inerte auquel elles s’apprêtent à rendre les derniers devoirs en l’enduisant d’huiles parfumées.

              Cependant, une préoccupation les tenaille depuis leur départ de la maison : Qui va rouler la pierre, cette énorme pierre qui ferme l’entrée de la tombe ? Elles sont tellement absorbées par cette unique pensée qu’elles ne réalisent pas tout de suite ce qui se passe quand elles arrivent.

         La pierre a bel et bien été roulée. Et le corps de l’être cher, tout ce qui reste de lui, a disparu. A la place se trouve un inconnu qui leur parle sans qu’elles ne comprennent rien à ce qu’il leur dit. La peur les prend. Elles ne savent plus où elles en sont.

             Doucement, l’homme se met à leur parler. Il se veut rassurant. Petit à petit ses paroles réconfortantes percent le mur de leur peine jusqu’à ce qu’enfin elles réalisent ce qu’il est en train de leur dire :

« Jésus est ressuscité ! Il est vivant ! Allez le dire aux disciples ! »

 

          N'en est-il pas de même pour nous parfois ?

                    Il y a des moments où il semble que tous nos rêves, nos aspirations, nos espoirs les plus chers ont été enfouis dans une tombe fermée et hermétiquement scellée. Et pourtant, bien souvent la pierre est déjà roulée alors même que nous nous posons encore la question.

          Le Seigneur ne nous demande-t-il pas, par ce passage étonnent, d’avancer par la foi sur le chemin rocailleux de la vie chrétienne, même lorsque les doutes nous assaillent, même lorsque nous tremblons d’angoisse devant un avenir sombre et peu engageant ? Au bout de l’épreuve et de la souffrance, n’y a-t-il pas le merveilleux éblouissement de la résurrection qui éclaire d’espérance la grisaille de la vie quotidienne et les déceptions dont elle est fréquemment parsemée ?

                   Sachons mettre notre confiance en Dieu en tout temps, afin que notre existence puisse être illuminée et réorientée par la merveilleuse lumière de cette nouvelle création qu’est la résurrection.

      Non, « n’ayez pas peur ! Vous cherchez Jésus de Nazareth qui a été crucifié ? Il est ressuscité ! »

                                                                                                                    Anniel Hatton

 

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Publié le 29 Mars 2024

(tiré du calendrier "Parole pour tous")

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Publié le 28 Mars 2024

 

Bienvenue au culte de la semaine sainte ce soir

Jeudi 28 mars à 19h30

rue de Trianon!

 

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Publié le 26 Mars 2024

 

             La foule exultante portant des rameaux en signe de joie s'est dispersée. Après les acclamations délirantes et l'enthousiasme débordant viennent le contrecoup et les larmes.

          Jérusalem ne reconnaît pas le Messie qui vient à elle. La ville de David n'est pas prête à recevoir, et à accueillir en musique[1], celui qui cherche simplement à lui apporter la joie du salut, et la paix du coeur.  C'est que seule l'intéresse une paix politique concrète, immédiatement réalisable. Jésus, lui, propose au contraire une paix intérieure, une paix spirituelle, une paix qui rassemblerait son peuple autour de lui [2].

          Aujourd'hui encore, comme il a pleuré sur Jérusalem, Jésus pleure sur nos villes et nos bourgs, lieux de contradictions et de rivalités de toutes sortes, où poussent, comme des champignons, d'immenses tours de Babel surpeuplées.

          Jésus pleure sur ceux qui le rejettent avec arrogance, sans même tenter de comprendre ce qu'il leur propose. Jésus pleure sur les humiliés et les souffrants de tous bords qui n'ont même pas idée qu'en lui, ils pourraient trouver, sinon la solution à leurs problèmes, en tous cas un réconfort spirituel indéniable, et la force concrète de continuer à avancer sur le chemin de la vie.

            Jésus pleure-t-il sur nous ?

                                                                                   Anniel Hatton

 

 

 

[1] Cf. Luc 7: 32

[2] Cf. Luc 13: 34-35

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Publié le 25 Mars 2024

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Publié le 23 Mars 2024

 

Ce qui peut être ennuyeux avec Jésus, c'est qu’il ne fait jamais rien comme tout le monde, et qu'il peut lui arriver de donner des consignes curieuses, dont on ne comprend pas toujours les tenants et les aboutissants…

Parfois, il ne donne aucune explication, ce qui fait qu'au bout du compte, on peut être surpris du résultat.

 

Ce jour-là, il fait beau.

Du côté de Béthanie et Bethphagé, on dirait que toute la population de ces deux bourgs a eu la même idée…sortir faire un tour au soleil, et se rassembler sur le chemin au pied du Mont des Oliviers.

C’est qu’il y en a du bruit et de l'agitation tout à coup ! La plupart des gens semblent surexcités. Ils parlent tous en même temps. Qu'est-ce qui peut bien leur arriver? C'est un peu comme si chacun essayait de parler le plus fort possible, pour couvrir la voix des autres, et se faire entendre au-dessus du brouhaha ambiant.

Mais voilà qu’au milieu de ce sympathique bazar, et de cette ambiance de foire et de fête, Jésus se met à parler. Cette fois-ci, il ne s’adresse qu’à ses compagnons de route et de ministère. Tant bien que mal, lui qui n'a pas l'habitude de crier pour se faire entendre, il réussit tout de même à faire passer un message à deux de ses disciples :« Allez droit devant vous jusqu’au village là-bas, » leur dit-il.

 

Allez !

On imagine la réaction de ses interlocuteurs : comment arriver jusqu’au village? Il y a du monde partout ! Va-t-il leur falloir jouer des coudes pour sortir de cette cohue sans nom?

Mais avant qu’ils aient eu le temps de trop paniquer, Jésus précise sa pensée:" Allez au village qui est là, devant vous… Vous y trouverez un ânon. Détachez-le, et si on vous interroge, répondez que j'en ai besoin."

Les disciples se faufilent entre les différents groupes d'hommes, de femmes et d'enfants, qui se sont agglutinés ici et là. Et tout en les contournant, ils se demandent comment ils feront pour revenir avec un âne, et le faire passer par là. Et pourtant, au retour, les gens s’écartent avec respect sur leur passage, et les laissent retourner vers le maître qui attend.

Mais, lorsque Jésus s’assied enfin sur sa monture, l’enthousiasme de la foule monte d’un cran, et l’effervescence des hommes, des femmes et des enfants qui l’entourent est à son comble. Chacun se défait de son manteau, et le dépose à terre.

A ce tapis multicolore viennent s’ajouter la verdure des branches que les participants à la scène viennent tout juste de couper au bord de la route. Et certains les agitent de toutes leurs forces le plus haut possible. D’autres, au contraire, les déposent sur le sol pierreux au passage du joyeux convoi.

 

Des vêtements et des branches…

            Dans leur enthousiasme, les spectateurs et participants à la fête retirent le manteau qu’ils portent sur leur tunique de laine tissée, ce manteau qui a un usage polyvalent, et qui est indispensable à leur vie de tous les jours. C’est cette pièce essentielle et infiniment précieuse de leur garde-robe, que certains mettent sur l’âne pour servir de selle à Jésus, et que d’autres déposent à terre sur son passage. On peut imaginer que, pour eux, il est significatif d’agir ainsi avec ce vêtement qui leur sert à la fois de protection contre les intempéries, et « de vêtement de dignité, celui sans lequel il était malséant de se présenter à un supérieur ou au Temple », comme le précise un commentateur[1].C’est sans doute pour eux comme un signe d’offrande de ce qu’ils ont de plus nécessaire, un signe de dépouillement de soi...

            Et puis, outre des vêtements, la foule dépose aussi sur le chemin de Jésus des branchages qu’elle vient de couper.

            Dans cette Palestine aux essences d’arbres si variées, il est d’usage à l’époque de marquer sa joie aux moments des grandes fêtes en agitant ainsi des branches d’arbre en signe de célébration. Tout à coup, c’est comme si tout le monde présent se rendait compte que cet homme, là, assis sur son âne, est bien plus qu’un simple prophète.

 

Une acclamation

            Et voilà que, tout à coup, monte un chant de joie, une acclamation répétée. « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur… Hosanna dans les lieux très hauts ! »

            Pour Jésus, ce moment a dû être un moment fort, quoique terni par la perspective de sa mort toute proche. Mais malgré tout, il se laisse acclamer, permettant à la foule joyeuse d’exprimer sa foi et sa louange.

 

Jésus accepte nos louanges

            C’est ainsi que le Seigneur accepte nos louanges à nous aussi, malgré nos insuffisances, nos manques de foi, les hauts et les bas de notre vie spirituelle. Il sait ce que nous sommes, et nous accepte tels que nous sommes, avec nos défauts et nos manquements. Mais il veut aussi nous aider à évoluer et à croître spirituellement. Laissons-nous guider par lui sur le chemin de la foi, et laissons-le nous transformer jour après jour afin d’être de bons témoins de son amour pour le monde autour de nous.

            Allons donc et proclamons: «Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur… Hosanna dans les lieux très hauts ! »

                                                                                             Anniel Hatton

 

 

[1] La vie quotidienne en Palestine au temps de Jésus, Hachette, Paris, 1961, p.260

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