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                           Lu dans le Le Lien Fraternel, VIII, septembre 1950, p.313

Le Psalmiste nous dit au Psaume 133 : 1

« Oh ! Qu’il est agréable, qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble ! »

Et c’est en effet une réelle bénédiction de Dieu !

La communion avec Dieu et la communion fraternelle entre frères et sœurs en Christ

est une source de bienfaits !

Nous vous invitons à vous joindre à nous ce dimanche 19 mars

pour le culte à 10h30 pour louer et adorer le Seigneur notre Dieu ensemble !

Nous serons heureux d’accueillir

le pasteur Thiago Cardoso

qui est notre nouveau référent MIB (de la Mission Intérieure Baptiste),

et qui apportera le message au culte.

Continuons de nous porter les uns les autres dans la prière!

pasteure Ilena Hatton

Pour "le mois de la Bible",

la page Facebook de la SHDBF

(Société d'Histoire et de Documentation Baptistes de France)

reproduit des textes anciens

qui peuvent nous faire réfléchir.

En voici un...

tiré de La Solidarité Sociale, 12 année, n°586, 5 novembre 1932, p.2

Quelques réflexions à partir du  Ps.119 : 9-14,45-52

Une ruée vers l’or frénétique

            A l’époque de la ruée vers l’or, ils étaient nombreux les hommes et les femmes qui partirent vers l’Ouest de l’Amérique du Nord, laissant tout ce qu’ils possédaient derrière eux, quittant parfois même leur famille sans savoir s’ils la reverraient un jour. Dans la vie, rien ne comptait plus pour eux que l’or ... l’or, l’or, l’or.

L’or devenait leur unique but, remplaçait leur famille, devenait leur seul amour, et leur obsession de tous les instants. Certains dépensaient toutes leurs économies, en arrivant sur les lieux des fouilles, pour s’acheter une concession qu’ils espéraient prometteuse, et qu’ils prospectaient avec ardeur sans toutefois savoir si elle contenait ou non le filon tant espéré.

Ils étaient quelquefois récompensés de leurs efforts par une découverte qui leur permettait de rentrer dans leurs frais et de poursuivre leur quête éperdue sans trop de dommages. Mais le plus souvent, que de déceptions!  Et le risque qu’ils avaient pris ne trouvait pas toujours une contrepartie suffisante pour pouvoir s’en sortir de manière satisfaisante... Et c’est ainsi que certains passaient leur vie entière à scruter le sable ou la poussière, ne s’arrêtant que contraints et forcés lorsque l’épuisement, la maladie, ou la mort leur enlevaient leurs dernières forces.

            Combien de récits ne décrivent-ils pas ainsi les efforts surhumains produits par des gens de toute sorte qu’animait l’appât du gain, et  l’espoir d’une richesse instantanée inouïe , grâce à laquelle ils n’auraient plus jamais à faire d’efforts?

La Parole de Dieu, le seul trésor qui en vaille la peine

            “Je serre ta Promesse dans mon coeur” dit le psalmiste en s’adressant à Dieu, “afin de ne pas pécher contre toi... Je me réjouis en suivant tes statuts comme si je possédais toute richesse!” Et un peu plus loin il ajoute : “Conduis-moi dans le sentier de tes commandements, car j’y prends plaisir! Incline mon coeur vers tes préceptes, et non vers le gain!  Détourne mes yeux de la vue des choses vaines : fais-moi vivre dans ta voie !”

            Nous avons là une toute autre vision de la vie que la précédente! Dans une société qui privilégie les gens fortunés aux dépens de ceux qui n’ont rien, sans se préoccuper des richesses intérieures que l’on a ou que l’on n’a pas, quels sont ceux, de nos jours, qui se soucient vraiment  de faire les efforts nécessaires pour examiner,  scruter, fouiller, et  étudier de fond en comble cette Parole de Dieu qu’est la Bible afin d’en découvrir toutes les richesses cachées?

            Quels sont ceux qui voient vraiment l’intérêt de suivre le sentier des commandements de Dieu, comme le dit le psalmiste, et qui prennent un vrai plaisir à l’arpenter quotidiennement?

            Quels sont ceux qui serrent la Parole de Dieu sur leur coeur comme un trésor qu’ils voudraient garder précieusement et ne perdre pour rien au monde?

Garder la promesse divine au fond de notre cœur comme un trésor inestimable

            Alors, comme le psalmiste nous y invite, sachons, nous aussi, garder jour après jour la promesse du Seigneur dans nos coeurs comme un trésor sans prix auquel nous tenons plus que tout.

             Et  tels des chercheurs d’or vaillants, durs à l’ouvrage, et  prêts à accomplir n’importe quel effort pour arriver à leur but, scrutons la Parole de Dieu en profondeur.

            Ne nous contentons pas d’à peu-près. Fouillons-la, examinons-en les moindres recoins. Etudions-la jour après jour afin d’en tirer les minuscules paillettes de joie qui illumineront notre quotidien, et les pépites d’espérance qui nous permettront de vivre moment après moment sans crainte du lendemain!

                                                                                                              Anniel Hatton

          Dans cette anecdote que nous raconte le docteur Luc, nous voyons un des nombreux exemples concrets de la Bonne Nouvelle du salut tels que Jésus en a donnés tout au long de son ministère terrestre.

Jésus guérit une femme déformée physiquement qui ne lui a rien demandé.

            Lorsque j’étais enfant, il y avait, dans le village du Poitou où habitait ma grand-mère paternelle, une petite vieille dame toute frêle qui était toute courbée. Elle avançait précautionneusement sur le trottoir, en s’appuyant sur sa canne qui lui permettait sans doute de garder son équilibre. Elle était tellement courbée en avant qu’elle ne pouvait sans doute voir que ses pieds et le carré de trottoir sur lesquels ils reposaient.

            En est-il de même de la femme guérie par Jésus? Cette femme était-elle si courbée qu’elle ne voyait personne autour d’elle, et qui était même cet homme qui enseignait dans la synagogue? Le texte ne nous le dit pas.  Mais ce qu’il nous dit, en tout cas , c’est que  cette guérison est une véritable libération pour cette femme... une libération physique, mais aussi une libération spirituelle et sociale.

Une guérison symbolique

            Remarquons en effet que si cette guérison est réelle, concrète, elle est aussi symbolique. En effet, cette femme, dans le fond, “représente tous ceux que le malheur accable au point qu’ils ne peuvent plus voir autour d’eux le moindre signe d’espérance.” [1] C’est ainsi qu’en guérissant cette femme qui ne lui a rien demandé, Jésus fait d’elle un signe d’espérance pour tous ceux qui l’ont vu faire. Car, de courbée vers la terre, symbole de ce qui est matériel et contingent, de courbée vers la terre, position symboliquement humiliante et rabaissante, la femme redevient droite, c’est-à-dire qu’elle peut à nouveau dresser tout son corps vers le ciel, en un élan d’adoration et de joie vers son Créateur.

            C’est ainsi que “Jésus veut faire de nous des femmes et des hommes debout  qui marchent droit. Il ne nous a pas donné un esprit de servitude pour être encore dans la crainte, mais un esprit d’adoption qui fait que nous pouvons nous adresser à Dieu en lui disant “Père”.” [2]

            Car finalement, même si nous ne sommes pas infirmes physiquement, même si nous n’avons pas une infirmité visible aux yeux de tous, nous avons parfois un handicap personnel, intérieur, que nous pouvons cacher tant bien que mal aux yeux des êtres humains, mais que le Seigneur qui sait tout, lui, connaît bien. Et ce handicap que nous avons fait de nous quelque part des êtres courbés intérieurement.

Jésus nous invite à nous redresser

            Or “Jésus nous invite à nous redresser, à retrouver la liberté. Saurons-nous prendre au sérieux sa parole qui nous est personnellement adressée, et agir comme des gens libérés par le Ressuscité?” [3]

            Et ainsi, comme la femme courbée redressée par Jésus, malgré les difficultés de l’existence, les obstacles dressés sur notre route, les critiques des gens mal intentionnés, nous pourrons chanter sans arrière-pensée aucune les merveilles de l’amour de Dieu.

           Quel beau texte encourageant et stimulant en cette journée des Droits des femmes !

                                                                                                          Anniel Hatton

Chaque année,

l'Alliance Biblique et les librairies chrétiennes font des efforts spéciaux

pour un mois consacré essentiellement à la diffusion et à la lecture de la Bible.

Nous avons à votre disposition le dimanche rue de Trianon

des exemplaires du dernier magazine publié par l'ABF

avec un témoignage frappant du Dr Mukwege,

prix Nobel de la Paix 2018

En mars,

exceptionnellement,

le repas fraternel mensuel aura lieu

le deuxième dimanche du mois au lieu du premier dimanche.

Merci de le noter!