Publié le 3 Juillet 2022
Dans la Bible, il y a plusieurs mots qui sont traduits par notre terme français « bienveillance » pour qualifier Dieu. Toutes les traductions ne reprennent pas ce terme, mais choisissent parfois plutôt « bonté ».
Mais pour ma part, j’aime bien ce terme de « bienveillance » qui évoque pour moi une qualité qui fait du bien.
Que nous dit la Bible sur Dieu dans ce domaine ?
Quelques exemples épars parmi d’autres :
« Toi, tu es un Dieu qui pardonne, qui est compatissant et qui fait grâce, lent à la colère et riche en bienveillance, et tu ne les as pas abandonnés. » (Néhémie 9 :17)
« Puis il passa devant Moïse en proclamant encore : « Je suis le Seigneur ! Je suis un Dieu compatissant et bienveillant, patient, d'une immense et fidèle bonté. » (Exode 34 :6)
« Éternel, tu bénis le juste ; tu l’environnes de ta bienveillance comme d’un bouclier. » (Psaume 5 :12)
Et qu’en est-il pour l’être humain ?
Prenons seulement deux exemples :
« L'homme dont le regard est bienveillant sera béni, parce qu'il donne de son pain au pauvre ». (Proverbes 22 :9)
« Le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi. » (Galates 5 :22)
Qu’en penser ?
Il me semble que ce terme de « bienveillance », qui est un des aspects du fruit de l’Esprit Saint, évoque une qualité qui fait du bien, non seulement à l’autre, mais aussi à soi-même.
Poser un regard bienveillant sur autrui a un impact positif sur lui, ou sur elle, mais aussi en retour sur soi.
C’est comme un boomerang qu’on lance et qui revient ensuite vers soi. Il en est de même pour la bienveillance. Notre bienveillance envers les autres nous revient en source de bénédictions. J’en ai fait maintes fois l’expérience tout au long de mon ministère, et cela m’a encouragée à tenir bon et à aller de l’avant. Et on se souvient toute sa vie de ceux qui ont été bienveillants envers nous.
Dans notre monde, la bienveillance est un terme qui ne fait pas recette. Souvent on cherche ce qu’on peut critiquer chez les autres plutôt que de rechercher ce qui est bien chez eux.
Reconnaître ce qu’il y a de positif chez eux peut les aider à prendre confiance en soi et essayer de faire mieux pour avancer sur le chemin rocailleux de la vie tout en étant rempli de courage et d’espérance.
La bienveillance n’est pas du laxisme ! Associée à une lucidité à toute épreuve et une fermeté qui permet de ne pas « se laisser marcher sur les pieds », c’est une forme d’encouragement qui ouvre l’avenir, et donne à ceux à qui on témoigne cette bienveillance l’envie de continuer à progresser avec confiance.
Le Seigneur est un Dieu bienveillant. Prenons exemple sur lui et soyons bienveillants les uns envers les autres !
Anniel Hatton